Nos premières réalisations

1. Aide à l’accès aux soins

Quelle est la préoccupation première des membres d’un village perdu dans la brousse ? Ne pas tomber malade…Il est très difficile d’avoir accès aux médicaments, l’hôpital le plus proche est à 40 km de mauvaises pistes. Le taux de mortalité des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans est au mali l'un des plus élévé au monde .

A la demande des villageois nous avons travaillé ensemble pour rapprocher les centres de soins des usagers :

2007 : construction de la maternité de Soloba, avec le confort local : lit en fer, électricité photovoltaïque…
2008 : ouverture d’une petite structure maternité à Bandiougoufara avec l’équipement (électricité, lit, armoire) Equipement de la maternité, très vétuste, de Bougoudalé.
2010 : réhabilitation du dispensaire de Soloba, qui est aujourd’hui trop petit. Voir notre projet dispensaire : Voir ici
2011 / 2012 : agrandissement du centre de soins, CESCOM, (maternité, dispensaire, pharmacie) de Fougatié.

Toutes ces structures sont gérées par un comité de gestion issu des membres de la communauté, et ça marche.

De 2007 à 2013 une sage-femme, Dominique Grunenwald, spécialiste de l’aide aux pays en voie de développement, a consacré chaque année 15 jours de son temps pour faire de la formation auprès du personnel médical : technique d’accouchement, visites pré et post natale, hygiène, contrôle des naissances…

Nous avons la satisfaction de voir diminuer la mortalité des femmes en couche et des nouveaux nés. La demande de soins auprès des infirmiers s’est également fortement accrue.

Le poste « SANTE » est celui auquel nous consacrons le plus de moyens. (Près de 40 000 € depuis 2007)

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La maternité de Soloba

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Un nouveau bébé

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Nettoyage de la salle de repos

2. L’aide aux écoles

Aujourd'hui, une société ne peut se développer que si le niveau d'alphabétisation de sa population est généralisé.

Or, le niveau d’alphabétisation du Mali est un des plus faibles du monde.

Pourtant il a, à Yallankoro Soloba, malgré la grande pauvreté, une école primaire dans chaque village.
Le nombre d'élèves par classe est souvent impressionnant, parfois plus 100 élèves. Les enseignants n'ont à leur disposition aucun matériel pédagogique, sinon de la craie et un tableau en mortier peint en noir.
Chaque année, les directeurs des écoles nous font part des souhaits des enseignants en matériel didactique.

Ce matériel est acheté par nos soins et redistribué lors de notre séjour suivant.
Nous avons ainsi doté 8 écoles primaires du matériel indispensable . Les classes de collège ont maintenant à leur disposition tous les ouvrages nécessaires.

En 2010, nous avons ouvert 3 bibliothèques, une dans chaque village ayant des classes de collège et équipé l'une d'entre elles d’électricité photovoltaïque.
Des enseignants ont été formés à la gestion de chaque bibliothèque. Les livres, venant tous de dons, ont été au préalable, inventoriés et recouverts par les bénévoles de la bibliothèque d’Uchaux.

Depuis 2007 l’association a consacré environ 10 000 € à l’achat de matériel scolaire.

Annie Gibert ( 26 11 2014 )

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