Janvier 2022 Le billet de Daniel
Le projet de sécurisation alimentaire An 3
Au cours de l’année 2021 s’est déroulée la 3eme campagne (sur les 4 prévues) du projet « Sécurisation alimentaire », qui a commencé en 2019. Ce projet a pour but de permettre aux paysans d’augmenter leur rendement de production en céréales, maïs et riz, afin d’améliorer leurs revenus et ainsi pouvoir sortir de la grande pauvreté.
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Securisation alimentaire (2.72 Mo)
Les campagnes 2019 et 2020 ont été très prometteuses car les volumes récoltés ont parfois plus que triplé. En 2021, la météo a été défavorable et 2 poches de sècheresse, l’une du 15 juin au 5 juillet qui a retardé l’installation des semis, l’autre du 5 au 25 Octobre, ont très fortement impacté les récoltes notamment en riz.
Nous savons tous que la production agricole est très tributaire des aléas climatiques.
L’organisation a été la suivante
- Pour la culture du maïs, 80 paysans de la phase « généralisation » ont abordé leur deuxième année. Ainsi qu’il était prévu dans leur contrat ils ont financé eux- mêmes les achats de semences et d’intrants pour deux hectares de maïs. EMYS a financé le suivi effectué par les techniciens du CLCR
- Pour la culture du riz les 16 paysans de la phase « pilote » ont abordé leur deuxième année. Ainsi qu’il était prévu dans leur contrat ils ont financé eux-mêmes les achats de semences et d’intrants pour deux hectares de riz. EMYS a financé le suivi effectué par les techniciens du CLCR
. Pour la culture du riz, 60 paysans de la phase « généralisation » ont perçu le financement d’EMYS pour compléter les achats de semences et d’intrants pour un hectare. Ils ont suivi une formation et ont été accompagnés durant toute l’année 2021.
La formation à la production de compost semble porter ses fruits. Plus de 10 tonnes ont été produites cette année. D’une part, cette production donne une fumure gratuite, d’autre part elle permet de réduire l’achat des intrants chimiques.
Une coopérative communale a été mise en place afin de gérer les achats des intrants et des semences. Selon les représentants des paysans, de la commune et d’EMYS, il est nécessaire d’améliorer son fonctionnement en professionnalisant les responsables. Un soutien avait été prévu mais cela semble ne pas suffire. Nous devons réfléchir à une « professionnalisation » des responsables en proposant une formation.
L’année 2022 est la 4ième et dernière année du projet. Il aura concerné 180 paysans dans les cultures du maïs et du riz.
Nous devrons alors faire un bilan pour prendre un peu de recul afin de savoir si globalement les revenus paysans se sont améliorés et donc si nos objectifs ont été atteints.
Daniel Gibert 6 janvier 2022
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