Entraide Mali Yallankoro Soloba

Projet eau potable

Projet Eau Potable

Nous aidons les populations dans le domaine de la santé et de l’éducation mais ni les centres de santé ni les écoles n’ont l’eau potable à proximité. Depuis 4 ans nous travaillons sur le projet « eau Potable ». Nous avons élaboré un projet ambitieux qui concerne tous les villages. Il mobilisera beaucoup de moyens.

1. Peut-on imaginer vivre au quotidien sans avoir de l’eau potable à notre disposition ?  

L’accès à l’eau potable est un problème essentiel. C’est bien évidemment un problème de santé majeur.
Dans les villages, la vétusté des pompes à motricité humaine,  rend problématique le pompage de l’eau qui se trouve entre 60 et 80 m de profondeur. Ce sont les fillettes qui sont chargées de cette lourde corvée. Toute la journée elles puisent et transportent des bidons d’eau, de 20 litres. De plus il n’y a qu’un point d’eau pour 600 personnes … dans un habitat très dispersé. Il est donc nécessaire de rendre l’accès à l’eau potable plus facile en rapprochant les points d’eau des usagers et en en facilitant le pompage.

2. Tous les villages sont concernés, mais nous procèderons par tranche.  

Nous avons construit un  projet qui va concerner les 8 villages de la commune de Yallankoro Soloba.
Chaque village  bénéficiera d’un réseau  de distribution d’eau par borne fontaine. Cela s’appelle : une Adduction d’Eau Potable Sommaire ou AEPS.
Nous procèderons village par village, car il nous faut trouver les moyens financiers. Le coût de l’ensemble de ces réalisations est considérable.

Nous utiliserons dans la mesure du possible un forage existant, qui a un débit important  (10 à 16 m3/heure.). Nous remplacerons les pompes à motricité humaine, à pied ou à main, par un pompage électrique. Le pompage se fera par une pompe immergée.
L’énergie électrique, produite par des panneaux photovoltaïques, fera directement  fonctionner la pompe, sans passer par un système de batteries couteux et nécessitant un entretien.

L’eau pompée sera stockée dans un château d’eau de capacité réduite, 20à 30 m3. Elle devra être utilisée dans les 24 heures pour rester de qualité.
L’eau sera transportée par un réseau de tuyaux qui alimente des fontaines, par quartier. Ainsi, avec un seul forage nous multiplierons le nombre de prise d’eau, et nous faciliterons son prélèvement par robinet.

Volet technique « ASSAINISSEMENT »

Nous devrons mettre en place un projet d’assainissement. Cela concerne en premier lieu de lutter  la pollution de l'eau  par les latrines situées à proximité des puits traditionnels : construction de fosses étanches et ventilées  de type VIP. 

Volet  « GESTION »

Il faut prévoir l’entretien, la maintenance et le remplacement d’éléments de l’installation. L’eau pompée a donc un coût. La population a accepté le principe du contrôle du prélèvement de l’eau et de son paiement. Cette gestion sera de la compétence d’un « Comité de Gestion ».

Volet « FORMATION »

L’entretien et la maintenance du dispositif,  nécessite la formation d’un technicien, qui sera un salarié, responsable de l’installation.

Le projet d’AEPS est la conclusion d’un travail fructueux entre les différents partenaires.

Les discussions et la construction du projet s’est fait  en collaboration étroite avec la municipalité, les associations partenaires et les autorités locales concernées.
Le projet doit être évalué par des professionnels de l’hydraulique. Nous sommes en contact avec une association humanitaire qui a ces compétences : Hydraulique Sans Frontière, HSF.
Nous sommes en contact egalement avec une association humanitaire qui a déjà mis en œuvre un projet similaire au Mali : IAS, Architectes, Ingénieurs Solidaires. Ils sont prêts à travailler avec nous sur la commune de Yallankoro Soloba.

 4. Les coûts  

La réalisation d’une tranche  est évaluée, suivant son importance, entre 60 000 et 90 000 €.
Selon nos estimations, l’ensemble du projet mobilisera environ 600 000 €.
Les moyens financiers de l’association ne permettent pas la réalisation d’un tel projet. C’est pourquoi  notre projet doit être validé par les techniciens  bénévoles d’ HSF. Nous pourrons alors solliciter des aides financières auprès des grandes agences de la gestion de l’eau et de l’assainissement, dans le cadre des lois « Oudin Santini » encadrant la « coopération décentralisée. »

La loi Oudin-Santini autorise les collectivités territoriales françaises, les établissements publics intercommunaux et les syndicats des eaux et/ou d’assainissement à mobiliser jusqu'à 1% de leur budget eau et assainissement pour financer des actions de coopération internationale dans ces secteurs.
Nous avons d’ores et déjà le soutien financier du conseil départemantal de Vaucluse qui depuis 4 ans amande notre fond « Eau potable » et pour la deuxième année,  le Syndicat des Eaux Rhône Aygue Ouvèze, le RAO.


 

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